Victoria Kaario est salariée de la Maison de la Poésie. Avec quelques bénévoles, elle anime chaque semaine deux ateliers de poésie, à destination des personnes migrantes qui souhaitent apprendre le français. Les professionnels de santé affirment qu'en plus de leur objet pratique (l'apprentissage de la langue), ces ateliers parviennent à prouver leur efficacité pour lutter contre la détresse psychologique des populations en exil.
Celles-ci présentent en effet une grande prévalence de troubles psychiques, notamment des syndromes de stress post-traumatique liés au parcours de migration, ainsi qu'à leur accueil sur le territoire français. Les médecins et associations déplorent d'ailleurs que les pouvoirs publics n'agissent pas suffisamment en faveur de la santé des populations exilées, et restreignent même leurs droits.
Face aux difficultés ainsi rencontrées par les personnes migrantes, et face aux troubles psychiques présents chez certaines d'entre elles, les ateliers de poésie représentent un havre de satisfaction personnelle et de bienveillance ; un onguent non négligeable en faveur de la santé mentale des exilé(e)s.
Pour en apprendre davantage sur le sujet, lisez l'article complet sur le blog de Mediapart.
Reportage et montage : Pierre-Yves Lerayer
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